L’ATLAS :
Jules Dedet, plus connu sous le nom de L'Atlas, est un artiste contemporain
français né en 1978 ; peintre, photographe et vidéaste. L'Atlas vit et travaille à
Paris, Il est le fils du monteur Yann Dedet.
L'Atlas commence à taguer vers l’âge de douze ans. Graffiti-artiste fasciné par
l'histoire de l'écriture, il étudie la calligraphie et dessine sa propre typographie.
Le point de départ de son travail plastique est l’histoire de l’écriture.
Des études d’histoire de l’art et d’archéologie, sa passion le pousse à voyager et
à étudier la calligraphie dans plusieurs pays. L’artiste va alors réaliser l’alchimie
surprenante entre cette tradition ancestrale héritée de la calligraphie et les
codes du graffiti occidental.
Sa typographie originale et personnelle est un jeu de variations infinies,
affleurant l’art optique dans des déclinaisons parfois abstraites et toujours géométriques. L’artiste fait évoluer de
manière très méthodique son approche en multipliant les formes de son écriture à travers le prisme sémantique de
son nom en référence à la carte géographique : il s’agit d’un mélange de typographie et de topographie.
La création de son cryptogramme « L’Atlas » est comme une matière première qui lui permet de créer de manière
infinie par le biais de cette persistance structurelle.
Il est particulièrement attiré par l’idée de créer un langage pictural universel, qui soit un juste équilibre entre la
forme et la lettre, entre l’acte et l’intention. Jeu de variations infinies, affleurant et s’éloignant de l’art optique et des
différents mouvements de l’art abstrait et géométrique.
Dans les années 1990, il agit radicalement dans l’espace public, se faisant connaître dans le champ du graffiti ; depuis
les années 2000 il développe un travail d’atelier et expose ses œuvres dans des galeries d’art urbain contemporain.
Il est renommé pour ses façades peintes ainsi que pour ses performances monumentales réalisées à même le sol des
villes sur des lieux historiques, à l’image de cette immense rose des vents commandité par le Centre Georges
Pompidou à Paris en 2008, où encore sur la place du Capitole en 2012, en partenariat avec la ville de Toulouse. Ces
performances font l’objet de vidéogrammes réalisées image par image par l’artiste.
Il a également collaboré avec des grandes marques comme Perrier dont il a orné les bouteilles mythiques de sa
touche « Poptic’art », mouvement mélangeant l’art optique et le pop art dont il se revendique être l’inventeur du
nom ; Mais aussi avec Agnès b, en intervenant sur les vêtements de la créatrice qui est l’une des collectionneuses les
plus fidèles de l’artiste.
L’Atlas présente la particularité de rechercher et de renouveler systématiquement son approche et son expression
de la lettre et de la ligne, du rythme codifié de l’écriture, cherchant la frontière de l’illisible, et menant
méthodiquement son œuvre vers l’abstraction et le minimalisme ; il considère toute forme comme une lettre et tout
lettre comme une forme, ce qui le conduit à travailler récemment avec des urbanistes pour donner une troisième
dimension à son art et réinvestir l’espace public d’une autre manière redonnant ainsi un sens à la dimension
architecturale de son travail.
Figure majeure et internationalement reconnu de l’art post graffiti, il est un artiste dont l’image suscite une certaine
fascination et dont l’œuvre rigoureuse explique le succès auprès des collectionneurs, du public et des institutions.