Art-Ancien_Galerie Artableaux

Signé Maurice VERDIER 1919/2003, de 1965, les marins pêcheurs


Peinture à l’huile sur papier, en très bon état.

Sujet : les marins pêcheurs

Signé : Maurice Verdier, artiste Parisien côté et référencé, présent dans plusieurs

Musées, École Française.

Epoque : daté de 1965

Formats : avec cadre 65 x 55 cm, sans cadre 50 x 40 cm

Cadre : baguette bois doré, en bon état


Biographie :

Maurice VERDIER 1919 / 2003

Maurice Verdier est un artiste peintre et lithographe français né le 2 juin 1919 à Paris

et mort dans la même ville le 27 janvier 2003.

Après des cours du soir à Montparnasse, Maurice Verdier entre en 1938 à l'École

nationale supérieure des beaux-arts de la ville de Paris où il a pour condisciples Paul

Aïzpiri, Gaëtan de Rosnay et Roger Montané et obtient une bourse de l'État.

Avec les deux premiers, il va former le « groupe de la rue de Berri » qui s'impliquera

avec le groupe de « L'Homme témoin » (Bernard Buffet, Bernard Lorjou, Yvonne

Mottet, André Minaux, Paul Rebeyrolle, Simone Dat) et le Groupe de l'échelle (Michel

Patrix, Jacques Busse, Jean-Marie Calmettes, Jean Cortot) dans la constitution du

mouvement résolument figuratif de la Jeune Peinture.

Des Jeunes Peintres à la Jeune Peinture :

Pierre Basset situe Maurice Verdier, avec Françoise Adnet, Richard Bellias, Philippe

Cara Costea, Jean Commère, François Heaulmé, Roger Lersy, Jean Pollet et

Gaëtan de Rosnay parmi les artistes « les plus marquants » du mouvement de la

Jeune Peinture qui, issu du Salon des moins de trente ans déjà rebaptisé Salon des

Jeunes Peintres, rompt toute attache avec les maîtres modernes et, affirmant le

métier et l'apprentissage du dessin comme essentiels, « puise ses références

uniquement dans la grande peinture ».

Il restitue ainsi à ce mouvement émergent « une importance considérable »,

s'appuyant sur le témoignage de Pierre Descargues, ce dernier soulignant pour sa

part en la Jeune Peinture « une beauté austère » qui entend évacuer toute intention

décorative et faire que la tradition française - celle de Jacques Callot, de Gustave

Courbet et Eugène Delacroix - « reste vivante à travers ce qu'elle a de plus grave ».

Pierre Descargues observe dès 1952 que « la génération des amis de Paul Aïzpiri :

Maurice Verdier et Gaëtan de Rosnay, a rompu tout attache avec les grands patrons

de l'époque : Georges Braque, Henri Matisse, Pablo Picasso.

Certes, elle n'en ignore pas les découvertes audacieuses, mais le fossé qui les

sépare se montre de jour en jour plus profond… Il semble bien que les jeunes

peintres de 1952 soient sur le point de sortir enfin de la nuit qui, dans l'esprit du

public, noie tout ce qui n'est pas l'œuvre des grands aînés ».

Installé dans un atelier d'artiste au 235, rue du Faubourg-Saint-Honoré dans le 8e

arrondissement de Paris, Maurice Verdier expose tout au long de sa carrière au

Salon d'automne, dont il est sociétaire, ainsi qu'au Salon des artistes français.

Ses toiles, « où se mêlent des roses saumon, des jaunes paille, des bleus profonds

et des verts terreux, travaillées en pâte, un trait large cernant le motif », font partie de

plusieurs collections de musées de France et de l'étranger.

Collections publiques :

Musée de Guéthary : Nuit d'été sur le fronton de Guéthary, huile sur panneau

90x130cm25.

Département des estampes et de la photographie de la Bibliothèque nationale de

France, Paris.

Fonds national d'art contemporain, Puteaux :

Les faisans, huile sur toile ; Nature morte aux aubergines, huile sur toile, 1949 ;

Nature morte à la lanterne, huile sur toile, 1950 ; Nature morte, huile sur toile, 1953.

Dépôts du Fonds national d'art contemporain

Château de Montbéliard : Nature morte aux poissons et aux citrons, huile sur toile,

1951.

Hôtel de Matignon : Paris, Ruelle de Sauvagnat, huile sur toile, 1951.

Institut national du sport, de l'expertise et de la performance, Paris, Fleurs des

champs, huile sur toile, 1955.

Ambassade de France à Managua (Nicaragua), Oliviers gris à Cabris, huile sur toile,

1958.

Musée d'art moderne de la ville de Paris :

Nature morte aux poissons, huile sur toile 46x61cm, 1954.

Recueillement, huile sur toile 195x130cm, 1954.

Plantes vertes et poissons rouges, huile sur toile 81x100cm, 1955.

Bouquet au fer à cheval, huile sur toile 115x75cm, 1957.

Musée de Saint-Antoine-l'Abbaye : Bouquet, gouache.

Prix et distinctions :

Prix Fénéon, 1950.

Chevalier des Arts et des Lettres, 1958.

Prix Francis-Smith, 1965.


Vendue avec facture et certificat


Tableau visible à notre galerie à L’Isle sur la Sorgue (France), le week-end.

Expédition gratuite pour la France, Belgique, Luxembourg.

Et sur devis pour les autres pays.


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